L’esprit Low Tech est un concept émergent qui gagne en visibilité dans un nombre croissant de domaines. Il est associé pour certains à une forme « d’art du techno-discernement », de culture du système D, de sobriété heureuse et choisie mais avant tout à un changement de paradigme: « les high techs ne sont pas la solution unique à la transition écologique ».
Plus récemment, le terme « low-tech » devient de plus en plus visible dans le milieu de l’enseignement supérieur et de la recherche [Meyer2021] [MITI2021], alors que sa définition n’est pas bien fixée. L’article de J. Carrey, S. Lachaize et G. Carbou « Les Low-techs comme objet de recherche scientifique. Vers une société pérenne, équitable et conviviale » ouvre le débat dans la sphère académique.
Après un cadrage général sur le concept de low tech, je présenterai quelques retours d’expériences sur des initiatives pratiques d’introduction des low-tech dans le milieu de l’enseignement en m’appuyant sur le récit d’une aventure liant le monde associatif au monde universitaire au sein du bassin grenoblois. Notamment, en se basant essentiellement sur 2 exemples des nouvelles formations d’ingénieurs au service de la transition écologique: le semestre PISTE G-INP et la formation Parcours d’Avenirs Fertiles, pourquoi naissent-elles et comment fonctionnent-elles ? En quoi la forme est au service du fond ?